jeudi 29 avril 2010

Paix et volupté


Que dire de plus...

mercredi 28 avril 2010

Carnets de voyage

© Maurice Denis
Prochainement, pas loin de chez moi, s'ouvrira une exposition consacrée au carnets de voyage. Cette exposition rassemble 400 oeuvres de 15 grands artistes de hier et d'aujourd'hui.

Les voyageurs présentés dans cette exposition unique sont :
  • Jean Augagneur
  • Oscar Baillif
  • François Birbaum
  • Cosey
  • Eugène Delacroix
  • Maurice Denis
  • Derib
  • Jacques Ferrandez
  • Yves Giroud
  • Julien Le Blant
  • Emmanuel Lepage et Gildas Chasseboeuf
  • André Paul Perret
  • Raymond Renefer
  • Rodolphe Töpffer
  • Zep
Carnets de voyage

Château de Saint-Maurice
du 1er mai au 1er novembre 2010
ouvert de mardi à dimanche de 13 à 18 heures






Sur le même thème, se tiendra à Clermont-Ferrand, du 19 au 21 novembre 2010, la biennale du carnet de voyage.
En bonus, un échantillon des nombreux carnets de voyage de mon ami Zep.

mardi 27 avril 2010

Jean-François Nigon


Jean-François Nigon est un peintre aquarelliste découvert en flânant sur Internet. Ses aquarelles de Venise dégagent une atmosphère de calme et de sérénité. Avec des angles de "prise de vue" au ras de l'eau, elles semblent avoir été réalisées depuis un bateau.

Je vous présente ici quelques-unes de ses oeuvres avec son aimable accord. Pour en savoir plus sur l'artiste et découvrir son travail, je ne peux que vous conseiller d'aller faire un tour sur son site.



lundi 26 avril 2010

Casa delle parole

La Maison des Mots « Casa delle Parole » est un cercle littéraire vénitien qui se réunit une fois par mois dans le musée Goldoni. La Casa delle Parole veut mettre en évidence le caractère cosmopolite de Venise au travers de la lecture.

Depuis quatre ans déjà, des auteurs et des artistes de toutes nationalités, ayant pour dénominateur commun d’être résident ou de passage à Venise, se réunissent autour d’un thème central qu’ils développent pendant la rencontre. Chaque intervenant lit un texte choisi dans la langue de son choix pendant que les autres en lisent la traduction (italienne) - apportée par l’orateur - et s’abandonnent à la poésie des sons.

Une fois sur deux, on ne comprend rien de la langue originale lue (le polonais, le russe, le grec ou l’arabe ne sont pas à la portée de compréhension de tous) mais il reste la beauté d’écouter des sons autres que ceux auxquels nous sommes habitués.

Lors de la rencontre du mois d’avril, le thème choisi était celui du Voyage et des voyageurs.

La rencontre du mois de mai se déroulera le 11 et aura pour thème La littérature qui devient musique.

L’entrée est libre, limitée par le nombre de places disponibles.

vendredi 23 avril 2010

Lumière sur le rio dei Frari

© Photo Andrea e Giacomo Calcagno

Le rio prend sur cette photo des teintes incroyables. On reconnait dans le fond la petite passerelle que j'avais présentée dans le post Passerelle privée.

jeudi 22 avril 2010

Jardin secret


Voici encore l’une de ces énigmatiques portes que l’on rencontre partout à Venise. Sur quoi ouvre-t-elle ? A quel secret jardin donne-t-elle accès ? On se prend à échafauder toutes sortes d’histoires. L’esprit se mets en roue libre et voilà que naissent les épisodes les plus romantiques… ou les plus mystérieux. La sonnette sur le mur présage la présence de vie, mais le cadenas sur la porte parle d’abandon. Qui habitait là ? Que sont-ils devenus ? Questions restant sans réponse, si ce n’est celles apportées par notre imagination… c’est cela aussi la magie de Venise.

mercredi 21 avril 2010

Garage vénitien


Les propriétaires de cette maison près du pont Molin de la Racheta s'apprêtent à mettre leur barque à l'eau. Le portail ouvert laisse deviner l'un de ces petits trésors de verdure cachés au coeur de Venise.

mardi 20 avril 2010

Giuseppe Desideri

© Photo Giuseppe Desideri

Bricola solitaria
Giuseppe Desideri est un grand photographe. Son traitement de l'image est magique.
Une série de photos sublimes sur Venise à voir absolument.

lundi 19 avril 2010

Palazzo Contarini-Fasan

Le Palais Contarini-Fasan se trouve dans le sestiere de San Marco. Il donne sur le Grand Canal juste en face de la Basilique de la Madonna della Salute. La branche de la famille Contarini qui fut propriétaire du palais, s'appelait Fasan parce qu'un de ses membres aimait beaucoup chasser le faisan ("fasan" en vénitien).

Ce magnifique petit palais, parmi les plus admirés de Venise, fut construit en 1475 dans le style gothique flamboyant. Son architecture montre de façon évidente le passage entre le Gothique et le style Renaissance qui prendra le pas sur le précédent au début du XVIème siècle. Certains éléments du Palais Contarini-Fasan sont uniques à Venise, tels les motifs à roue ,visibles sur les balcons du premier et deuxième étage qui caractérisent l'édifice.

Ce petit palais s'élève sur l'emplacement où,anciennement existait la tour à la base de laquelle était tirée une grosse chaîne qui, au temps où la Sérénissime était en guerre, aurait éventuellement empêché l'entrée du Grand Canal aux navires ennemis.

Le Palais Contarini-Fasan doit sa célébrité, outre sa remarquable architecture, à la légende selon laquelle il aurait été la demeure de Desdémone. Toutefois il n'existe pas de témoignages historiques qui appuient la théorie qu'une Desdémone ait réellement vécu dans ce petit palais. Aussi parce que la triste histoire de Desdémone et Othello, le mari jaloux qui la tua, semble être seulement le fruit de la fantaisie du grand auteur anglais : Shakespeare.

Palazzo Contarini-Fasan en 1870

Maria Malibran, dans le rôle de Desdémone par Henri Decaisne

vendredi 16 avril 2010

Interview de Corto Maltese

Interview de Corto tiré de l'ouvrage Pratt par Claude Moliterni

Corto Maltese : Je suis le fils d'une Gitane andalouse et d'un marin anglais. Je suis né le 10 juillet 1887 à Malte hors des cadres de la loi... Ma mère, la très belle et fameuse Niña de Gibraltar, qui était putain, ne s'est jamais intérogée sur les vertus du mariage...

...Oui, je suis un bâtard, pas le bâtard vindicatif qui cherche à prendre sa revanche sur la société, ni le traître des feuilletons, honteux de sa naissance illégitime... Je ne suis pas non plus le bâtard dont on découvre à la fin de l'aventure, grâce à une médaille qu'il porte au cou, qu'il est le fils du prince de l'endroit... Non, je suis tout simplement un enfant naturel, heureux d'exister... Mes parents, s'ils ne se sont pas inquiétés de mon éducation, m'ont légué un grand héritage... De ma mère, j'ai reçu l'amour de la liberté, la science des cartes, ces cartes magiques qui dévoilent les secrets de l'avenir et même du passé... et puis la musique, et plus particulièrement la guitare...

J'ai hérité aussi de ma mère le goût des couleurs... mon père n'a pas été moins généreux... quoique ses séjours fussent trop brefs lorsqu'il venait à Malte... Cet homme était originaire Cornouailles, terre de sorciers, de pirates, de fées, de corbeaux et de fantômes... Chaque fois qu'il me parlait, il me transmettait une parcelle de l'univers celtique qui était le sien...

...Pour ce qui est de l'instruction, celle que l'on donne dans les écoles, ce fut le rabbin de Malte, un des amants de ma mère, qui me la donna... Il m'a fait entrer gratuitement dans son collège hébraïque...

Mes lectures favorites, Joseph Conrad, R.L. Stevenson, Herman Melville, Jack London que j'ai rencontré dans ma jeunesse... Ces lectures m'ont incité à voyager... Mes dons magiques m'ont permis de lire plusieurs livres avant que ceux-ci soient écrits... Par exemple, les Junglemen, Terry and the Pirates... J'ai même vu des films... Là, je désirais y trouver des idées d'aventures...

Ma mère, la Niña de Gibraltar, était fière de moi... A quinze ans, je mesurais un mètre quatre-vingt... ma taille actuelle, j'étais brun, j'avais les pommettes saillantes et des lèvres épaisses... A cet âge-là, je portais déjà un anneau à l'oreille gauche... Ma mère, souvent, lorsque je rentrais le soir, je la trouvais sur les marches de l'escalier de pierre de la maison où nous vivions, elle fumait un long cigare et là elle me demandait à quel moment je comptais partir à travers le monde... puis elle prenait ma main et cherchait ma ligne de chance... Ma mère se désolait : "Quelles catastrophes, quels malheurs t'attendent, que cache cette paume lisse ? " Je lui répondais en riant : " Ne te préoccupe pas, Niña, ne t'en fais pas... La chance, je me la fabrique tout seul... " C'est ce jour-là que je pris un rasoir et, d'un coup de lame, sur ma paume gauche, à l'endroit où aurait dû sinuer la ligne de chance, je me suis fait un profond sillon sanglant... Ce jour-là, j'ai quitté Malte pour l'aventure.

Pendant de longues années, je n'ai pas écrit à ma mère... et puis, de passage à Hong Kong, j'ai écrit une lettre, une autre des Caraïbes... puis de Russie... Je lui racontais ma rencontre à Port Arthur avec Jack London, j'ai même rencontré un jeune homme dans un village du Caucase qui disait s'appeler Staline... Puis je ne lui ai plus écrit, elle me savait heureux... Je sais qu'elle a appris par un de ces marins de passage que j'étais le patron d'une goélette, Les Trois Saintes Maries... Cette goélette s'est fracassée quelque temps après contre les rochers dans les mers du Sud... Et puis un jour, un catamaran qui fendait les eaux au large des îles Fidji aperçut un homme à la mer... C'était moi... C'est comme ça que j'ai fait mon apparition dans la bande dessinée... Vous connaissez la suite.

Interview réalisée avec la complicité d'Alberto Ongaro.

jeudi 15 avril 2010

Des Maoris sur la Piazza


Les membres du groupe traditionnel Maori "Waka Huia" (boîte à trésor) se produisent sur la Piazza San Marco avant de participer à l'inauguration du pavillon de la Nouvelle-Zélande lors de la biennale 2009.



mercredi 14 avril 2010

Palazzo Bembo


Le palazzo Bembo dans la lumière dorée du crépuscule

Le palazzo Bembo est situé dans le sestiere de San Marco, sur les rives du Grand Canal, entre le palazzo Dolfin Manin et le palazzo Loredan, à quelques pas du Rialto. L'intérieur du palais a été remanié plusieurs fois à travers les siècles. La façade aurait par contre gardé son agencement originel. Elle a la particularité d'avoir été construite en utilisant les entourages de fenêtres et corniches du palais précédent.

Il fut construit au XV ème siècle par la famille Bembo qui est une des plus anciennes familles patriciennes de Venise. On retrouve ainsi un Bembo, tribun d'Eraclée en 527. Les Bembo auraient fait partie des 24 familles qui élurent en 697 Paoluccio Anafesto, le premier doge de Venise.
Parmi les membres illustres de cette famille on citera:
- Pietro Bembo (1470-1547) - éminent érudit et poète
- Giovanni Bembo (1543-1618) - 92ème doge de Venise

Portrait de Pietro Bembo par Raffaello (à la demande d'Emilia)
Portrait de Pietro Bembo par le Titien

De nos jours, le palais est devenu un des nombreux hôtels de la Sérénissime.

mardi 13 avril 2010

Ghetto Novo

Le Ghetto est une zone de Venise dans le sestiere de Cannaregio. La résidence dans ce quartier fut imposée et réservée aux Juifs sous la République de Venise. Il a été successivement agrandi, ajoutant au Ghetto Novo des origines (1516) le Ghetto Vecchio (1541) puis, en 1633, le Ghetto Novissimo.

C'est dans ce quartier que l'on rencontre des immeubles parmi les plus élevés de la ville. En effet, du fait de l'impossibilité de construire de nouvelles habitations au sein de ces quartiers limités et clos, les habitations se sont étendues verticalement.






lundi 12 avril 2010

Faites place

Si d'aventure une barque, même toute petite, décidait de passer par là, elle aurait bien de la peine se faufiler. A Venise il n'y a pas que les ruelles qui soient étroites. Sur l'image, le Rio di San Cassiano vu depuis le Ponte de le Tette.

vendredi 9 avril 2010

Corte del Lovo


Petite cour dans le Setiere de Cannaregio. Lieu calme et retiré, on y accède par un petit sotoportego omonyme et sombre. Trois de ses côtés sont tapissés de verdure. Le quatrième donne directement sur le rio di Santa Caterina, sur la façade d'une superbe maison et sur le ponte Molin de la Racheta.



jeudi 8 avril 2010

Et ce fut la sixième image


Je me joins au petit jeu qui consiste à publier la sixième image apparue sur le blog. Celle-ci a été publiée le 3 novembre dernier dans un post intitulé « Jour de lessive à Castello ». Je revenais d’un séjour à Venise après plus de 15 ans d’absence.

C’est la lecture de quelques-uns des blogs et des sites ci-dessous qui a fait renaître en moi cette passion pour la ville des doges… merci à eux !

Alloggi Barbaria - Le blog de Fausto
Ma Venise - Le blog de Maïté
Mes Carnets Vénitiens - Le blog d'AnnaLivia
Per l'Amore di Venessia - Le blog de Martine
TraMeZziniMag - Le blog de Lorenzo
VenetiaMicio - Le blog de Danielle
Venise, la part des anges - Le blog de Stef*
e-Venise.com - Le site essentiel de Luca et Daniela

Pour compléter la liste, voici encore quelques liens sur des sites qui éveillent mon intérêt :

Le Miblog - Le blog de François Maret
Celestissima - Le blog de Céleste

mercredi 7 avril 2010

Palazzo Barbarigo


Le Palazzo Barbarigo est situé dans le sestiere de Dorsoduro. Il fait face au Grand Canal et est bordé par le campo San Vio.

L’édifice fut construit au XVIème siècle, en pleine renaissance. Le palais à l’une des façades les plus caractéristiques du Grand Canal. Elle se distingue par le fait qu’elle est recouverte d’une mosaïque en verre de Murano, appliquée en 1886 selon la volonté des propriétaires de l’époque qui possédaient une verrerie.

Les dessins utilisés pour la création de cette mosaïque ont été effectués par Giulio Carlini (1826-1887), peintre et photographe vénitien.

mardi 6 avril 2010

Rio San Girolamo


Vue du rio di San Girolamo prise depuis le ponte de le Capuzzine. Dans le fond on aperçoit la fondamenta de le Case Nove où l’on peut se balader à l’ombre at au calme. Ce lieu est bien connu de ceux qui cherchent la Venise authentique, loin de la foule et des circuits touristiques.

vendredi 2 avril 2010

Noire lagune

VENISE, 1579.
Dans les brumes de décembre, les cloches de San Zanipolo chassent les âmes en peine. À l’aube du carnaval, la cité des Doges s’éveille sur des cris : tordu dans une affreuse posture, une salive noirâtre aux commissures des lèvres, le corps sans vie d’un imprimeur est découvert derrière un étal de marché. Ce n’est que le premier cadavre aux lèvres noircies, la peste est de retour en ville ! Peste... ou complot ? Seule Flora, une jeune courtisane, entrevoit la vérité. Mais qui la croira ? Veronica Franco, sa tutrice ? Galeazzo Foscarini, qu’elle aime sans espoir de retour ? Les jours passent, le fantôme de Dandolo, le doge sanguinaire, revient semer le trouble dans les esprits. Le mal se répand, apportant son lot de violences et d’injustices pour un cortège macabre. Et tandis que les Vénitiens, terrifiés, cherchent des boucs émissaires, les vrais coupables poursuivent leur oeuvre de mort. Risquant sa vie, Flora ne pourra compter que sur son sang-froid pour noyer dans les eaux sombres de la lagune les malédictions de Venise...


Ce livre n’est pas seulement un roman noir qui embarque le lecteur dans une histoire passionnante au cœur de la Venise du XVIe siècle, avec ses traditions, ses intrigues, ses gondoles, ses masques et son carnaval. Mélange de personnages de fiction et de personnages réels, c’est également un roman historique très bien documenté et par lequel on apprend beaucoup de choses sur l’histoire de la Venise de l’époque. Vous saurez tout, entre autre, sur une célèbre courtisane Veronica Franco et sur la famille Venier, qui compta plusieurs doges.
Portrait de Veronica Franco par il Tintoretto  


Noire Lagune
Charlotte Bousquet
Éditions Gulf Stream
Collection Courants Noirs

jeudi 1 avril 2010

Fero da pròva, nouvelle version

Il y a quelques temps, je vous parlais de la signification cachée derrière la forme du fero da pròva (voir le post ici), le célébrissime fer de proue des gondoles vénitiennes. Depuis, les choses ont changé. Certains quartiers et îles de la lagune, se sentant prétérités, ont décidé de proposer une nouvelle version de l'objet, version tenant compte de toutes les susceptibilités.

Le voici donc en grande première mondiale, rien que pour vous.

Photo trouvée sur venessia.com