mardi 26 janvier 2010

Fulvio Roiter

Difficile, voire impossible, d’ignorer le carnaval 2010 approchant. Quand on pense au carnaval de Venise on a la tête pleine d’images et de couleurs. Un personnage en particulier a su capter l’ambiance particulière du carnaval vénitien, Fulvio Roiter. Ses photos sont parmi les plus belles sur le sujet. Il a publié beaucoup d’ouvrages sur Venise et son carnaval. J’en ai retrouvé un dans mon grenier que je me fait un plaisir de vous faire découvrir.

Carneval
Fulvio Roiter
Biblos Edizioni
Publication janvier 1985

Fulvio Roiter est né en 1926 à Meolo, non loin de Venise, et est photographe professionnel depuis 1953. Il rejoint en 1949 le groupe artistique « Gondola di Venezia », il fait connaître le quotidien de la Sicile en 1953 et vend son premier portfolio au prestigieux magazine suisse Camera en 1954. Son premier livre photographique « Venise à fleur d’eau » a été publié la même année à Lausanne. Deux années plus tard, il remporte à Paris le Prix Nadar 1956 pour son ouvrage « Ombrie terre de Saint François » qui sera le véritable démarrage de sa carrière.


On lui confie des travaux qui le lancent sur les routes de France et d’ailleurs : Espagne, Belgique, Brésil, Mexique, Liban, Maroc, Irak et qui donnent lieu à autant de livres. Un livre en particulier, « Essere Venezia » lui valut un beau succès et reste un des livres photographiques les mieux vendus dans le monde. Son travail reflète son caractère : « un homme brillant, légèrement de mauvais caractère, un amoureux de la beauté et de la vie ».


©FULVIO ROITER
©FULVIO ROITER

jeudi 21 janvier 2010

Campiello del Pestrin


Vera da pozzo sur le Capiello del Pestrin à Cannaregio. J’aime beaucoup le dais végétal aux couleurs de l’automne qui le surplombe. Le terme pestrin dériverait de prestinaio, nom utilisé dans le nord de l’Italie et plus particulièrement en Lombardie, pour désigner le fornaio (boulanger). Le terme de PRESTinaio lui-même vient du fait que le boulanger se lève tôt (presto) pour commencer son travail. La photo est un peu gâchée par les tags sur la porte en arrière-plan. Voir à ce sujet le coup de gueule de Lorenzo sur TraMeZziniMag .

En essayant d’en savoir plus sur cet endroit, j’ai trouvé le site de Giorgio Menin sur Venise. Giorgio a répertorié une grande quantité des vere da pozzo de la ville et les a répertoriées par sestiere. En cliquant sur les petits ronds bleus (vere extérieures) et bruns (vere intérieures) on obtient une photo. C’est un véritable travail de bénédictin qui a été fait là.

mercredi 20 janvier 2010

Venise la nuit

Voici mon dernier coup de coeur. Un livre magnifique contenant plus de 150 photos de Venise la nuit. Un vrai régal pour les yeux.

Pendant plus de douze ans, le photographe Loeber-Bottero a parcouru le labyrinthe de la Sérénissime pour construire sa vision d'une Venise poétique et insolite. Ses photographies, faites au coeur de la nuit, rendent ainsi compte d'une atmosphère silencieuse, rarement troublée par une présence humaine. Le livre s'organise autour de promenades nocturnes qui invitent chacune à la rencontre avec des lieux inspirés, nobles ou populaires, fastueux ou modestes, sacrés ou profanes. Le lecteur est ainsi amené à rentrer progressivement dans le mystère de Venise, et son regard s'en trouve modifié. Une brève anthologie sur " Venise, la nuit" rassemble en fin d'ouvrage des textes de : Goldoni, Boito, George Sand, Casanova, d'Annunzio, etc. Les plans détaillés des promenades complètent l'ouvrage en invitant le lecteur à ce voyage intérieur.

Voici, pour le plaisir des yeux, quelques images tirées du livre. La qualité de mes scans ne rends pas hommage à la beauté des photos et à la qualité de l’impression.


©LOEBER-BOTTERO

©LOEBER-BOTTERO

©LOEBER-BOTTERO

©LOEBER-BOTTERO

Venise, la nuit
de Loeber-Bottero
192 pages
Editions Gourcuff Gradenigo
ISBN: 978-2353400683


Site de l'auteur
Site de l'éditeur

mardi 19 janvier 2010

Marie-Claire Houmeau

Voici quelques unes des oeuvres de Marie-Claire Houmeau que j’ai découvert au fil de mes ballades sur Internet. Je trouve que ses huiles rendent bien l’atmosphère de calme qui règne à Venise. Pour en savoir plus sur cette artiste française, vivant au Japon, rendez-vous sur son site .


©Marie-Claire Houmeau

©Marie-Claire Houmeau

©Marie-Claire Houmeau

lundi 18 janvier 2010

Embouteillages vénitiens


A Venise les embouteillages sur les canaux sont monnaie courante durant la saison touristique.

jeudi 14 janvier 2010

Vetreria al Gaffaro



En flânant dans le Dorsoduro, le long de la fondamenta del Gaffaro, à deux pas du ponte Marcello, je suis passé devant cette magnifique demeure.

Selon mes recherches sur Internet, il s’agirait de la vetreria al Gaffaro. C’est là toute l’information que j’ai pu trouver. Cette maison m’intrigue. Quelle peut bien être son histoire ? Je fais donc appel à vous, éminents amateurs et connaisseurs de la Serenissima, pour m’en apprendre plus.




mercredi 13 janvier 2010

San Pietro di Castello

L'île de San Pietro di Castello, où conduit le pont de bois de Quintavalle, a été la première habitée, car elle était à l'entrée de la lagune, proche de la mer.



L’île possède une cathédrale, bâtie au 8e siècle, remaniée plusieurs fois, et en dernier lieu selon un plan de Palladio, suivi par Smeraldi.



C'est là que se trouvaient l'évêque depuis 1091 et plus tard, en 1451, le patriarche de Venise, quand l'église de Rome renonça à ses prérogatives en faveur du Doge chargé des pouvoirs religieux.

C'était le haut lieu ecclésiastique de Venise, jusqu'à ce que Napoléon lui retire ce titre pour l'attribuer en 1807, à la chapelle particulière des Doges, San Marco, qui devint alors la cathédrale de tous les vénitiens.



Mais, chaque dimanche de carême, les vénitiens se rendent à San Pietro pour assister à la cérémonie des Pardons.

Pendant la Première guerre mondiale, une bombe autrichienne qui était destinée à atteindre l'arsenal, a frappé l'église San Pietro, sans la détruire.

A l'intérieur, on voit dans la nef de droite, une étrange chaise épiscopale de marbre, dite « Trône de Saint-Pierre » aux accoudoirs massifs, au dossier curieusement formé d'une stèle funéraire gravée d'inscriptions coraniques, que l'Empereur de Byzance avait offerte à Venise.



Le campanile ne fait pas corps avec l'église, ce qui est fréquent en Italie et à Venise. Il est de forme carrée, fortement penché, au point que l'on ne fait plus sonner les cloches. C'est le plus beau campanile de pierre blanche de Venise.



Le campo San Pietro est très vaste, et silencieux, ourlé de petites maisons aux crépis lisses de vives couleurs.



mardi 12 janvier 2010

Corto à l’honneur à Bruxelles.

Cela fait maintenant une quinzaine d’années que les murs du centre-ville de Bruxelles sont ornés, petit à petit, de héros de la bande dessinée ! En 2009, à l’occasion de l’année de la BD, le Bureau des Grands Evénements (BGE) de la ville de Bruxelles décide de rendre hommage à Corto Maltese, célèbre héros créé par Ugo Pratt.

Longue de quatre-vingt quinze mètres, cette fresque s’étend en fait sur quatre pans de mur, chacun représentant un visuel de Corto tiré d’une de ses aventures : Les Ethiopiques, Corto Maltese en Sibérie, La Maison dorée de Samarkand et Les Celtiques. L’inauguration a eu lieu le 28 octobre dernier. Il s’agit de la plus grande fresque murale de bande dessinée réalisée en Belgique.

L'ensemble est situé au Quai des péniches près du quartier historique de Sainte-Catherine. Il s'agit de la 36ème fresque murale consacrée à une série de bande dessinée par la ville de Bruxelles. Vous pouvez admirer, sans encombres, les quatre fresques qui représentent Corto Maltese, sur les bords de la Senne (le canal qui traverse la ville) à Bruxelles ! Quel meilleur endroit que les bords d’un canal pour rendre hommage à ce héros créé par un enfant de Venise. Faute de gondoles, Corto devra se contenter de regarder passer des péniches.

lundi 11 janvier 2010

Arcades modernes

A l'extrémité de la fondamenta di Sacca San Girolamo, se trouve un complexe d'habitation de construction récente. J'aime cet endroit, il est calme et reposant. Depuis la cour intérieure, les accès à l'eau s'ornent d'arcades résolument modernes. Certaines donnent sur le ponte della Libertà et Marghera, d'autres sur la fondamenta San Giobbe.


vendredi 8 janvier 2010

Meilleurs voeux



Vous excuserez ces vœux tardifs, mais l’année 2009 s’est terminée avec un plantage irrémédiable de mon disque dur avec pour principal effet la perte définitive de toutes les données qu’il contenait. Bien entendu, je n’avais fait aucune sauvegarde… après tout, ça n’arrive qu’aux autres ! Les fêtes de fin d’année aidant, la remise en service de mon ordinateur a pris quelque peu de retard.

Je vous fais donc tous mes vœux pour la nouvelle année. Qu’elle réalise tous vos souhaits et vous donne l’occasion de retourner à Venise le plus souvent possible. Qui sait, on pourrait s’y croiser au détour d’une calle.