lundi 30 novembre 2009

vendredi 27 novembre 2009

Drio l'Arsenal



jeudi 26 novembre 2009

Dernier voyage

Venise est une ville où il fait bon vivre. Mais il y a un corollaire à la vie, la mort. On la passe volontiers sous silence car elle véhicule avec elle tristesse et larmes. Mais à Venise, comme les pompiers, la police ou les services publics, la mort prend le bateau... pour le dernier voyage. Moderne Charon traversant le Styx à destination de San Michele sur sa barque à moteur.

Pourquoi serait-il plus difficile de mourir, c'est-à-dire de passer de la vie à la mort, que de naître, c'est-à-dire de passer de la mort à la vie ? (Jules Renard)

mercredi 25 novembre 2009

Corto Sconto

Quand Ugo Pratt et ses amis traînaient dans les ruelles de Venise il y avait toujours quelque chose à découvrir et à apprendre pour ces derniers. Cela leur a donné l’idée de relater leurs ballades au travers d’un petit guide des curiosités de la Sérénissime.

Il est scindé en sept itinéraires, sept portes pour découvrir la Venise de Hugo Pratt au travers son personnage Corto Maltese. Sept ballades à faire en sept jours ou séjours.

Ce livre n’est pas une nouveauté. Il a déjà été imprimé à neuf reprises entre novembre 1997 et mai 2007 par les éditions Rizzoli. L'édition que je me propose de vous faire découvrir a été mise à jour et date de juin 2009. Elle est éditée par Rizzoli Lizard .

Commençons le voyage…

Porta dell’avventura (San Marco – Castello – Cannaregio)
Vous conduit du Rialto aux Fondamenta Nuove en passant par S. M. Formosa, la Corte Sconta, la Corte del Milion, S.M. Nova, le Campiello de la Cason et le Campo dei Gesuiti.

Porta del mare (Castello)
Vous guide des jardins de la biennale à la Fondamenta de le Case Nove tout en visitant S. Pietro di Castello, l’arsenal, le Campo do Pozzi, le Campo Bandiera e Moro, S. Giorgio dei Greci et S. Francesco della Vigna.

Porta d’oriente (Cannaregio – Santa Croce)
Vous mène de la Riva S. Biasio à S. Marcuola en faisant un grand détour par la Cà d’Oro, Le Campo dei Mori, S. Alvise et S. Giobbe.




Porta dell’oro (San Marco)
Vous ballade de la Riva Schiavoni à la Fenice en traversant les Campi Manin, San Benedetto, S. Angelo, S. Samuele, S. Stefano, S. Maurizio et S.M. del Giglio.

Porta dell’amore (San Polo – Santa Croce – Dorsoduro)
Vous accompagne du Rialto aux Zattere tout en visitant le Campo S. Giacomo dell’Orio, le Campo dei Frari, la scuola di S. Rocco, S. Nicolò dei Mendicoli et S. Sebastiano.

Porta del colore (Dorsoduro – Giudecca)
Vous pilote de l’Accademia à la Fondementa delle Zitelle tout en passant par la Salute, le ponte delle Maravegie, S. Barnaba, S. Trovaso pour passer ensuite à la Giudecca et la Corte dei Cordani.

Porta del viaggio (Lido)
Vous promène de la Punta Sabbioni à Alberoni en traversant Poveglia et Malamocco.



Chacun de ces sept itinéraires regorge de lieux à découvrir, d’anecdotes et de références historiques, le tout abondamment illustré par les dessins du maître et de ses amis Guido Fuga et Lele Vianello. Sont également données quelques adresses de restaurants et osterie typiques. La dernière mise à jour de ces références date de mai 2009 ce qui devrait éviter la surprise de se retrouver devant une porte close.

Complète le tout un dictionnaire toponymique, un dictionnaire oenogastronomique, un calendrier des fêtes de la ville, des adresses célèbres et beaucoup d’adresses utiles. Bref ! Un livre a posséder absolument. Ne serais-ce que pour les illustrations (pour ceux qui ne parlent pas italien).

Corto Sconto, La guida di Corto Maltese alla Venezia nascosta
de Guido Fuga et Lele Vianello
éditions Rizzoli Lizard
ISBN 978-88-17-03308-4

mardi 24 novembre 2009

Ugo Pratt et Leone Frollo

En furetant dans les librairies de Venise, deux livres ont attiré mon regard. Il s’agit de “Corto Sconto, la guida di Corto Maltese alla Venezia nascosta” et de “Veneziasconta, 7 secoli di piaceri, intrighi e scandali erotici”. Je vous parlerai plus en détail du contenu de ces deux livres dans un deuxième temps. Pour le moment, je veux partager avec vous les souvenirs que ces ouvrages réveillent en moi.

Ce sont les illustrations des couvertures, réalisées par deux grands dessinateurs et aquarellistes vénitiens, qui ont capté mon regard. Il faut dire que durant de nombreuses années, j’ai œuvré à l’organisation d’un festival de bande dessinée d’importance internationale maintenant disparu. Dans cette organisation je m’occupais de la gestion des auteurs invités, ce qui me permettait d’avoir des relations privilégiées avec certains d’entre eux.

En 1993 j’étais commissaire d’une exposition consacrée aux œuvres érotiques des grands auteurs de bande dessinée italiens. Ugo Pratt et Leone Frollo faisaient partie des artistes exposés. J’avais eu l’occasion, lors d’un voyage éclair de quelques heures à Venise, de rencontrer Leone Frollo et il m’avait fait le plaisir d’accepter mon invitation à être présent sur son exposition durant les quatre jours que durait le festival. Apprenant cela, Ugo Pratt, ne se déplaçant pratiquement plus, me demanda s’il m’était possible d’accompagner Leone Frollo et sa femme chez lui pour lui permettre de les rencontrer. Rendez-vous fut donc pris.

Le souper fut féerique, non pas par sa composition (je ne me souviens pas de ce que j’ai mangé) mais par la verve de ses convives. Durant toute la soirée, Ugo Pratt, Leone Frollo et sa femme se sont racontés des souvenirs de leur jeunesse vénitienne, aventures d’enfants dans les méandres des calli de Venise, leur ville. Autour de la table il y avait également la collaboratrice de Pratt – Patrizia Zanotti – et votre serviteur. Comprenant le vénitien tous deux, nous avons passé notre soirée à les écouter. Ni elle, ni moi avons osé ouvrir la bouche, ne voulant pas risquer de rompre la magie du moment.

Le temps a passé, Ugo Pratt nous a quittés le 20 août 1995. Que je sache, Leone Frollo habite toujours près du Rialto à deux pas du marché. Je ne les ai plus jamais revus ni l’un, ni l’autre mais cette soirée restera à jamais gravée dans mon souvenir.

lundi 23 novembre 2009

Filets


Sa journée finie, le pêcheur de San Pietro remise ses filets.

vendredi 20 novembre 2009

San Francesco della Vigna

En me baladant dans le Castello, sur le côté du parvis de l’église de San Francesco della Vigna, une porte ouverte a attiré mon regard. La porte en elle-même n’avait rien d’exceptionnel mais ce que qu’elle laissait entrevoir ma fasciné. J’ai donc passé de l’autre côté.

Je me suis retrouve dans un cloître désert. Sous les arcades, des dizaines de tombes, usées par le frottement des pieds de nombreux moines. Quelques stèles étaient ouvertes sur des cavités vides. Travaux de réfection ou fouilles archéologiques ? Je ne le saurais sans doute jamais. Au centre d’un jardin joliment entretenu, une statue de Saint François, patron d’Italie.

Je venais de trouver l’une des nombreuses oasis de paix et de verdure que Venise cache aux yeux des gens trop pressés.







L’église San Francesco della Vigna (Saint-François de la Vigne) est la deuxième grande église franciscaine de Venise après l'église Santa Maria Gloriosa dei Frari.

Le lieu doit son nom aux vignes qui y étaient cultivées. Le terrain fut donné par Marco Ziani en 1253 pour la construction d'un monastère. Une petite chapelle rappelle le lieu où, selon la légende, l'évangéliste Marc trouva refuge et fut salué par un ange avec les paroles suivantes « Pax tibi Marce Evangelista meum », qui devinrent la devise de la Sérénissime.

La première église était de style gothique à trois nefs construite par Marino da Pisa. Un couvent hébergeait les frères mineurs de l'Observance alors que les Frères mineurs conventuels occupaient les Frari de l'autre côté de la ville. Au début du XVIe siècle, il devint nécessaire de restaurer le bâtiment.

Deux raisons principales conduisirent à la reconstruction de l'église : la première fut la réforme de l'ordre franciscain des Observants et la seconde le souhait du doge Andrea Gritti, dont le palais familial voisinait l'église. En 1534 il posa la première pierre du couvent et de l'église qui répondrait aux exigences des habitants qui s'étaient installés dans la zone de l'Arsenal et qui manquaient d'un centre religieux pour pouvoir prier.

L'église actuelle fut dessinée dans le style Renaissance par Jacopo Sansovino conseillé par le moine franciscain Francesco Zorzi (Francesco Giorgio) qui en basa l'architecture sur le chiffre de la Trinité. La nef devait être large de neuf pas et longue de vingt-sept et les chapelles collatérales larges de trois pas. Sa construction fut commencée en 1534. Son plan sobre en croix latine consiste en une nef unique, obtenue en transformant les deux collatéraux en chapelles, et un chœur profond.

Pour se procurer les fonds nécessaires à la construction, les chapelles furent vendues pour 200-350 ducats aux nobles donateurs qui purent y placer leur blason et s'y faire enterrer avec leur famille. Pour obtenir le droit d'être enterré devant le grand autel, le doge Gritti versa mille ducats.

L'église fut achevée en 1554. En 1542 Vettor Grimani et son frère le cardinal Marino avaient obtenu le droit de construire la façade qui finalement fut confiée par Giovanni Grimani à Andrea Palladio en 1562.

Le monastère est composé de deux cloîtres, le plus important ayant été utilisé comme cimetière. Ici furent enterrés de nombreux nobles vénitiens. Les deux cloîtres offrent aujourd'hui des expositions provisoires et des concerts.

Le campanile, très semblable à celui de Saint-Marc, est un des plus élevés de la ville.

L'intérieur possède la simplicité et la sévérité des églises franciscaines, avec des piliers doriques en pierre d'Istrie. Le chœur qui, autrefois pendant les messes, était occupé par les moines, se trouve derrière l'autel.



Dans la cinquième chapelle de gauche, se trouvent deux tableaux de Véronèse la Conversation sacrée et la Résurrection du Christ (vers 1560), sur l'autel du bras droit du transept la Madone sur le trône adorant l'Enfant Jésus d'Antonio da Negroponte (vers 1470).

San Francesco della Vigna (Canaletto)




mardi 17 novembre 2009

Reflets

Les dernières lueurs du jour se reflètent sur les fenêtres d'un appartement à la Via Garibaldi, dans le Castello.

lundi 16 novembre 2009

Venise fleurie

Venise n’est pas constituée que de pierres et d’eau, il y existe d’innombrables petits îlots de verdure pour celui qui se donne la peine d’ouvrir les yeux.



vendredi 13 novembre 2009

Voga veneta

Femmes ou hommes, jeunes ou vieux, seuls ou en groupe, tous s’adonnent à la voga veneta. Un site Internet lui est même consacré.

Les éléments qui distinguent la voga veneta sont la nage debout face à l’avant, l’utilisation de une ou deux rames manipulées par le même rameur, l’exigence de pouvoir bouger librement une rame parfaitement lisse (sans fixation) sur un tolet ouvert (forcola) pour faciliter le manoeuvres étant donné l’absence de timon.

Chaque embarcation traditionnelle a un nombre déterminé de places de voga et donc de logements pour les forcole (nogari ou vogari). Les postes clé sont il pope et il provier. Le premier vogue à la poupe avec la forcola sur le côté droit. C’est lui qui détermine le cap de l’embarcation et qui commande l’équipage. Le second, placé à la proue avec la forcola à droite, détermine la cadence de la nage qui doit être respectée par tous les rameurs. Entre il pope et il provier, on trouve les positions de lai et de sentina qui ont une fonction de poussée. Le premier, derrière le provier, vogue avec la forcola à droite. Le second, devant il pope, rame avec la forcola a gauche.

On distingue principalement deux techniques :

Alla valesana
Technique de vogue debout face à l’avant avec deux rames croisées. Elle est utilisée dans les grands espaces lagunaires pour couvrir plus rapidement de longues distances. C’est la technique la plus ancienne. Elle est en général utilisée par un seul rameur, même s’il est théoriquement possible d’utiliser cette technique avec plusieurs nageurs. Le rameur pousse en même temps sur les deux rames tenues croisées et jamais en contact entre elles.

A une rame
L’urbanisation de la lagune a contribué à la naissance de cette technique. Dans les étroits canaux citadins il est souvent difficile de voguer à la valesana. Pour faciliter ce type de nage il a été nécessaire que les embarcations aient un côté asymétrique. C’est ce qui caractérise les gondoles et autres embarcations vénitiennes à une seule rame. Cela a également fait évoluer le tolet ouvert jusqu’à la forcola connue de nos jours. Cette dernière permet de bouger librement la rame pour éviter qu’elle n’accroche le fond ou le bord des canaux et pour procéder facilement à toutes sortes de manoeuvres délicates. La rameur alterne un coup de rame de poussée (prèmer) – c'est-à-dire pousser fortement sur la rame et orienter la proue vers la gauche - et le retour de la rame, palette immergée et inclinée en avant de manière à diriger la proue sur la droite (stalìr ou stagàr).



jeudi 12 novembre 2009

Dolce vita veneziana




Juste une sensation de paix et de calme… rien à ajouter !

mercredi 11 novembre 2009

Souvenirs, souvenirs

Voici quelques photos prises en 1985, lorsque le carnaval de Venise avait encore un petit côté spontané. Vous excuserez la qualité des couleurs, il s’agit de scans de vieilles photos ayant un peu jauni et pas moyen de remettre la main sur les négatifs.

Lors de ce mémorable carnaval, je me souviens avoir participé à l’Ombralonga. Je ne sais pas si cette course d’orientation un peu particulière existe encore de nos jours. Il s’agissait de trouver un certain nombre de bacari en se baladant à travers les calli de la Serenissima. A chaque poste, le sponsor « liquide » de la course, offrait quelque « ombretta » aux heureux participants ayant trouvé l’endroit. La première étape ne pose en général aucun problème, la difficulté consiste à trouver les suivantes, ce qui devient de plus en plus ardu au fur et à mesure que l’on trouve les postes de ravitaillement. Les participants atteignant l’arrivée se voyaient récompensés par un certificat attestant qu’ils étaient arrivés « debout » au but.

Imaginez l’ambiance quand 3000 personnes costumées (les organisateurs n’avaient prévu que 1500 dossards) et de plus en plus « joyeuses » se promènent de calli en campielli au son de la fanfare qui les accompagne. Sans parler du mal de tête au réveil…


Pour terminer, une photo de votre serviteur dans son costumme d'Arlecchino en compagnie de sa douce Colombina.

mardi 10 novembre 2009

De l'art ou du cochon ?


Durant mon dernier séjour, je suis passé très souvent à côté de cette « chose » amarrée le long du Viale dei Giardini Pubblici à Castello. A chaque fois, je me suis dit que la voirie de Venise faisait bien mal son travail en n’enlevant pas rapidement cette épave qui défigurait la belle promenade.

Ce n’est que ce matin que j’ai découvert sur le site de
Venezia Observer, qu’il s’agissait en fait de l’une des œuvres de la 53ème biennale… quel inculte je peux faire !

Passerelle privée

Cette photo a été prise de manière acrobatique. Penché dangereusement au dessus du Rio de San Tomà, tout au bout de la Calle Amor dei Amici, dans le sestiere de San Polo. Mon épouse me retenait par la ceinture pour m’éviter de glisser et de passer à l’eau. Le coup d’œil en valait la peine.

lundi 9 novembre 2009

Calle Amor dei Amici

A tous ces appels, j’ai fini par obéir. Ce fut en octobre 1924 que je tentai l’aventure. Je ne vous en dirai pas le détail. Vous le pourrez lire dans les dernières pages de mon Altana. Vous y verrez que Venise est toujours aussi belle et comment elle est devenue pour moi la Venise retrouvée, retrouvée en toute sa beauté, en tout son charme, en ses souvenirs et aussi en ses surprises, car on ne la connaît jamais entièrement et il y a toujours à apprendre quelque chose d’elle. On ne sait jamais toutes ses couleurs et tous ses reflets, tous ses silences et toutes ses voix, tous ses détours et tous ses mystères, tout son ciel et toutes ses eaux, toute sa lagune, tous ses palais, toutes ses calli. On y fait toujours des découvertes. A mesure que je la retrouvais, ma Retrouvée, je m’apercevais qu’elle ne m’avait pas encore tout dit d’elle-même. J’ignorais cette nuance de l’eau, cette rose dépassant ce vieux mur, cette voile de barque, ce geste de gondolier, cet écho de pas, ce bruit de rame. Jamais je n’étais passé par cette étroite calle, qui porte ce nom charmant : Calle Amor dei Amici. Savais-je que le Ponte Tetta se nomme ainsi des courtisanes du quartier qui jadis, à leurs fenêtres, se montraient, le sein nu, afin d’engager la jeunesse vénitienne à s’embarquer plutôt pour Cythère que pour Sodome ? On ne connaît jamais Venise et toute une vie n’y suffirait pas ; aussi j’espère que mon Ombre fidèle y errera à jamais, qu’elle y apparaîtra à son tour dans les miroirs des vieux palais, qu’elle s’accoudera à la rampe aérienne de quelque altana et que quelque poète de l’avenir la mêlera aux contes que lui inspireront l’amour de la Cité marine et le souvenir le la Ville chantée.

Henri De Régnier (extrait de la préface des « Contes vénitiens »)


Vitrine d'un fabriquant de masques dans la Calle Amor dei amici.

Pas facile à trouver le ponte de le Tette !

Douceur de vivre

Quelques photos prises fin octobre. Il a fait tellement beau que c'était un plaisir de profiter de ce dernier répit avant les froidures de l’hiver.




jeudi 5 novembre 2009

Station service


Venise a beau ne pas connaître le trafic routier, il n'en reste pas moins le trafic "flottant". Un grand nombre de ces barques sont propulsées par des moteurs. Qui dit moteur dit essence et qui dit essence dit station service. En voici une située sur la Fondamenta della Sacca San Girolamo, dans le sestiere de Cannaregio. Je ne sais pas combien il y en a à Venise mais je n'en ai vu que deux lors de mes ballades.

mercredi 4 novembre 2009

Portes secrètes

Photos prises au hasard de mes déambulations. On se prend à s’interroger sur les merveilles ou les secrets que cachent ces ouvertures.



Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays. (Ghandi)