mardi 27 novembre 2012

Venise à la télévision du 3 au 7 décembre 2012


Les amateurs de Venise se réjouissent toujours de revoir Venise à la télévision. Même lors de rediffusions, même lors d’émissions sur des sujets rebattus, voir et revoir Venise reste toujours un plaisir.


Mais là, les amateurs vont exulter. Voilà que France 5 nous gratifie d’une série d’émissions passionnantes et aux sujets originaux : Venise 24/24.

Dans ces reportages, nous découvrons les conditions particulières du travail des Urgences à Venise. L’organisation de la sécurité durant le Carnaval de Venise. Les mesures prises lors de la visite du Pape. Un reportage sur la Biennale et ses à-côtés. La surveillance de l’évènement aquatique : la Vogalonga.

Une série de documentaires sur les conditions très particulières qu’impose cette ville où les déplacements ne se font qu’en bateau ou à pied et où les touristes sont si nombreux qu’ils peuvent parfois compliquer le travail des vénitiens.

Des émissions à ne pas rater !

Venise 24/24, toute la semaine du 3 au 7 décembre 2012, à 15h10Sur France5.

mercredi 10 octobre 2012

Campo Bandiera e Moro


La place est nommée ainsi en souvenir des frères Attilio (Venise 1810) et Emilio Bandiera (Venise 1819) ainsi que Domenico Moro (Venise 1822), trois patriotes italiens.

Attilio Bandiera


Emilio Bandiera


 
Domenico Moro

Les frères Bandiera, tous deux officiers de la marine autrichienne, adhèrent aux idées de Giuseppe Mazzini et fondent une société secrète, l'Esperia. Ils font de la propagande auprès des officiers et des hommes de troupe de la marine autrichienne, dont fait partie Domenico Moro.

Suite à une trahison, ces trois hommes ainsi que six autres insurgés passent en cour martiale et sont condamnés à mort. Ils seront fusillés le 25 juillet 1844 dans le Vallone di Rovito, province de Cosenza.


Les corps des frères Bandiera et de Domenico Moro sont rapatriés à Venise le 18 juin 1867. Les dépouilles sont enterrées à San Giovanni e Paolo.









lundi 8 octobre 2012

vendredi 5 octobre 2012

Couleurs de Burano

Petit clin d'oeil à Oscar du blog BluOscar et ses magnifiques photos de l'île de Burano. Je ne peux que vous conseiller d'aller faire un tour sur son blog.










mercredi 3 octobre 2012

Le naufrage du Giudecca


Le long de la Riva Schiavoni, j'ai photographié cette stèle commémorative, érigée en souvenir des navires de la flotte ACNIL (ancètre de l'ACTV) coulés lors de la deuxième guerre mondiale. En essayant d'en savoir plus sur ces navires, j'ai exhumé la terrible tragédie du piroscafo Giudecca.


Vendredi 13 octobre 1944, à 12h45, effectuant son service régulier entre Chioggia e Venise, le Giudecca est attaqué et coulé par trois avions américains de retour d'une mission. Cette agression fera une septantaine de victimes parmi les passagers du navire.

Ce matin là, pour des raisons de sécurité, le Giudecca avait renoncé à faire sa course de 10h30. C'est pour cette raison, qu'au départ de sa course suivante, il embarque plus de monde qu'à l'accoutumée. Combien étaient-ils ? Quelques uns avancent le chiffre de 400. Ce sont pour la plupart des gens ordinaires de Chioggia, Venise, Sottomarina et du littoral de Pellestrina. Parmi eux, quelques militaires italiens ainsi qu'une douzaine d'allemands.

Après un quart d'heure de navigation sans histoire, trois chasseurs de l'aviation anglo-américaine, volant à basse altitude sur la lagune, survolent l'embarcation. Virant sur l'aile, ne laissant à personne la possibilité de se mettre à l'abri, les avions mitraillent le pont du Giudecca et lâchent sur lui leurs bombes. La première détruit la cabine de commandement, projetant le timonier à l'eau. La seconde frappe la proue sur le côté gauche et la troisième détruit la salle des machines.



Basé sur le récit des survivants, vous pouvez lire un récit plus détaillé de l'événement (en italien) sur la page Internet en lien. En le parcourant, j'ai eu la surprise de découvrir parmi les noms des rescapés, un caporal de l'armée italienne portant le même nom de famille que moi.


Le documentaire ci-dessous relate également la tragédie.



lundi 1 octobre 2012

Calme vénitien

vendredi 28 septembre 2012

Le fantôme du Campo Ruga

J'ai trouvé ce texte sur le blog Pensiero spensierato de Donata, alias LadyGhost. J'ai bien aimé l'histoire et je vous en livre ici une version librement traduite.

Non loin de San Pietro di Castello, on trouve le Campo Ruga et le sottoportico le plus bas de Venise, le Sotoportego Zurlin. Et c'est justement là que se déroule notre histoire.

© Photo  Catherine Hédouin

Cela se passe une nuit de novembre 1929. Une de ces nuits où le vent froid vous glace l'âme et la pluie, mêlée de neige, se fait route au travers des vêtements pour vous tremper jusqu'aux os.

Le docteur, enveloppé dans son manteau pour se protéger de la pluie insistante, parcourt rapidement la route qui doit le ramener à la maison après une longue et pénible journée de labeur. Il n'aspire plus qu'à s'installer devant sa cheminée pour se réchauffer. Tout à coup, une voix féminine provenant du Sottoportego Zurlin le fait sursauter. Il se retourne et voit une jeune femme, enveloppée dans un châle noir, courir vers lui.

La jeune fille s'approche et lui dit que sa mère est gravement malade et qu'elle a un pressant besoin de soins. Elle lui demande de se presser car sa mère est au plus mal. Le visage pâle et hâve de la jeune fille est familier au docteur mais il est incapable de se souvenir où il a bien pu la voir auparavant. En voyant l'extrême maigreur de la jeune fille il se dit qu'elle aurait également besoin de soins.

La jeune fille conduit le médecin devant une pauvre demeure sur le Campo Ruga en lui disant que la malade est à l'intérieur. En observant l'habitation, le médecin se remémore de lointains souvenirs. En effet, sa vieille nourrice Elvira habitait dans les environs. La femme s'était occupé de lui durant ses jeunes années. Elle avait deux enfants, un garçon et une fille avec qui il avait souvent joué étant enfant.

Le médecin entre dans la maison e trouve la malade au lit, le front couvert d'un mouchoir humide, râlant, en proie à la fièvre. Quelle surprise ! En cette femme il reconnaît justement sa nourrice. Pas de temps à perdre, il lui faut intervenir au plus vite. Il lui administre un médicament et veille sur la vieille femme jusqu'au ce qu'elle se mette à respirer plus normalement.

Le docteur cherche autour de lui la jeune fille qui l'a conduit auprès de sa nourrice mais elle a disparu. Il aurait aimé la remercier. Si elle ne s'était pas aventurée au dehors, sous la pluie glaciale, sa mère serait sûrement morte de la pneumonie qui l'avait frappée.

Restant encore un peu avec la vieille Elvira, il lui raconte ce que sa fille a fait pour elle et lui dit qu'il aurait bien aimé saluer sa fille avant de s'en aller. La vieille femme lui dit alors que la chose ne pouvait pas être possible, sa fille étant morte de pneumonie il y a à peine un mois.

Le médecin, certain de ce qu'il avait vu, lui décrit l'habillement de la jeune fille et plus particulièrement le châle qu'elle portait. La femme lui confirme la mort de sa fille mais admet qu'elle portait un châle de ce genre. Elle lui montre une armoire dans laquelle elle a conservé quelques effets ayant appartenu à sa fille.

Le médecin ouvre l'armoire et découvre, posé sur la pile de vêtements, un châle de laine qui semble avoir été plié récemment. Le docteur le prends alors en main... il est encore humide.



mercredi 26 septembre 2012

lundi 24 septembre 2012

vendredi 21 septembre 2012

Le puit caché

Dans Castello, entre l'arsenal et l'île de San Pietro, bien loin de la foule, se trouve la Calle Stella.


Au bout de cette ruelle, un petit autel de couler vive. Il a attiré mon regard et je me suis approché pour le voir de plus près. Une fois arrivé devant l'autel, on découvre sur le côté droit, un portique étroit donnant accès à une petite courette d'à peine quelques mètres carrés, la Corte Stella. Une légère barrière en interdit l'accès.


Au centre de cette cour envahie d'herbes folles, on découvre une très belle vera da pozzo.


mercredi 19 septembre 2012

Connaissez-vous WhaiWhai ?


En maori, WhaiWhai signifie "chercher quelque chose".

WhaiWhai c'est aussi le nom d'un guide touristique original sous forme d’énigmes pour découvrir et explorer une ville de manière interactive.

A l’intérieur, pas de présentations conventionnelles de lieux mais une série d’énigmes que le lecteur doit résoudre. A travers un parcours aux quatre coins de la ville, le visiteur est guidé de recoins en recoins par le guide et découvre alors des endroits de manière complètement inédite.

Le premier guide a été consacré à Venise. Par la suite, ce dernier s’est étendu aux métropoles les plus touristiques d’Italie, Milan, Rome, Florence et Vérone et depuis peu, à New York.

Le "Ruyi" est le sceptre magique que Marco Polo a subtilisé à l'empereur de Chine avant de rentrer à Venise.




Comment ça marche ?

Lorsque une personne prend possession de WhaiWhai, cette dernière envoie un SMS à un numéro donné à l’intérieur du livret. Dès lors, elle reçoit à son tour un message sur son téléphone lui demandant combien de temps elle désire jouer, puis reçoit un code qui la renvoie à une première histoire dans le guide. Le joueur se rend ensuite dans un lieu donné et doit résoudre l’énigme qui lui est annoncée. Une fois la réponse trouvée, ce dernier l’envoie à WhaiWhai qui la valide et lui délivre un second code qui correspond à une seconde énigme dans le guide…

En travaillant en collaboration avec des auteurs qui se chargent d’écrire les histoires du guide, l’application devient dès lors passionnante. Et pas besoin d’avoir un smartphone pour jouer, du moment que votre téléphone puisse envoyer et recevoir des SMS. En complément, l’application a tout de même été lancée sur iPhone et iPad à New York, mais conserve tout de même son format papier.

C’est à Venise qu’on utilise le plus WhaiWhai. Même les habitants y jouent. Vendu à 22 euros, le support permet de jouer sur trois parcours différents. Si le joueur rejoue avec le même téléphone, WhaiWhai reconnaît automatiquement le numéro et l’oriente sur un parcours différent.



Où se le procurer ?


Pour le moment, ce guide n'est disponible qu'en italien et en anglais.

 
Qui est Alberto Toso Fei ?

Alberto Toso Fei nait en 1966. Il descend d'une ancienne famille de verriers de Murano. Passionné d'histoire et expert en mystères, il décide de recueillir les histoires racontées par les anciens pour leur éviter l'oubli. Une grande partie de son travail naît de la récupération de la tradition orale avec l'idée de la faire revivre, recréant le plaisir de la narration.



lundi 20 août 2012

Silence radio

A vous qui me suivez, je dois des excuses. Voila trois bonnes semaines que je ne donne plus signe de vie et cela va continuer encore quelques semaines.

La raison de mon absence est due à la préparation du festival de blues qui se déroulera dans ma ville ce week-end et pour lequel je gère la partie de l'accueil. Plus de 170 personnes, artistes, journalistes et invités à gérer... cela ne me laisse que peu de temps pour tout le reste.


Une fois le festival terminé, j'ai vais prendre quelques semaines de vacance bien méritées. Je ne serai donc pas de retour sur la blogosphère avant la mi-septembre.

J'y retourne... à bientôt !


lundi 30 juillet 2012

Rénovation



Petit clin d'œil à Danielle du blog Album vénitien et à son port du 11 juillet dernier.

Entre sa photo, prise en septembre 2010, et la mienne, datant du mois de juin dernier, les choses ont évolué. Le local a été repris par Gianfranco et Maurizio Gasparini et abrite l'Hostaria da Franz qui se situait précédemment a la Fondamenta S. Isepo, le long du Rio di San Giuseppe.

Qu'on se rassure, seule l'adresse à changé (tout en restant à Castello), l'accueil et la qualité sont toujours au rendez-vous.

La nouvelle adresse de l'Hostaria da Franz est la suivante:
Salizada San Antonin 3499, Castello

vendredi 27 juillet 2012

Madonna dell'Orto


L'église de la Madonna dell'Orto est située dans le nord du quartier du Cannaregio, à proximité du Ghetto. C'est une très belle église gothique, connue pour l'élégance de sa façade et pour ses peintures du Tintoret.
 
L'église, érigée vers 1350, est initialement consacrée à Saint Christophe, patron des voyageurs, choisi pour veiller sur les marins du quartier. Quelques années plus tard, une statue miraculeuse de la Vierge est découverte dans un potager (Orto) voisin et placée dans l'église qui changera de nom pour devenir la Madonna dell'Orto.
 
L'extérieur:
L'église la Madonna dell'Orto est de style gothique, même si des éléments de style renaissance et byzantin sont apparents. Le portail à colonnes est l'œuvre de Bartolomeo Bon.
 

Au-dessus du portail, une statue de Saint Christophe portant le Christ, rappelle que l'église lui était tout d'abord consacrée.
 
Sur la façade sont alignées les statues des apôtres.



 
L'intérieur:
L'intérieur de l'église de la Madonna dell'Orto se subdivise en une nef centrale et de deux collatérales, séparées par de belles colonnes de marbre.


Vous pouvez y admirer plusieurs œuvres du Tintoret, dont c'était l'église paroissiale. Dans le chœur on trouve l'adoration du Veau d'or et un Jugement Dernier. Le peintre est d'ailleurs enseveli dans l'église.
 
La Vierge de Bellini a été volée une première fois. Retrouvée, elle a à nouveau disparu depuis 1993.