28 avril 2013, il est minuit sur la Piazza San Marco. Pas un chat à l'horizon, si ce n'est un couple d'amoureux que l'acqua alta ne semble pas gêner. Au large, la pleine lune se mire dans le miroir de la lagune.
jeudi 9 mai 2013
mercredi 8 mai 2013
Renzo Rosso sponsorise la restauration du ponte di Rialto à Venise
Info AFP
La restauration du fameux pont de pierre du Rialto à Venise sera sponsorisée et entièrement financée par l'industriel du textile Renzo Rosso (Diesel), ont annoncé la ville et Renzo Rosso mardi à Venise.
L'accord, qui prévoit des travaux pour 5 millions d'euros, a été signé par Renzo Rosso, président du groupe OTB (Only The Brave), et Manuel Cattani, responsable de la division travaux publics de la municipalité.
En échange des fonds apportés, Renzo Rosso pourra utiliser environ 30% du chantier (120 m2) pour de l'affichage publicitaire et des panneaux sur des pontons et vaporetti. "Mais ce sera peu invasif", a assuré ce dernier.
Venise est obligée de chercher des financements privés "vu les difficultés de la ville et du pays" alors qu'elle a "besoin de beaucoup d'entretien", a-t-il relevé. "Il faudrait refaire le pont de l'Académie, restaurer d'autres ponts, refaire les pavés dans certains endroits, désensabler les canaux, réaménager les rives".
La holding OTB de Renzo Rosso qui contrôle les marques Diesel, Martin Margiela, Viktor et Rolf, a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros et emploie 6.500 personnes dans le monde.
Plus d'informations sur le site de la commune de Venise (en italien).
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Gran Canale,
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mardi 7 mai 2013
Wagner à Venise
« In questo palagio / l'ultimo spiro di Riccardo Wagner / odono le anime perpetuarsi come la marea / che lambe i marmi »
Le musée Wagner a été inauguré dans le palais en février 1995. Il abrite la collection Josef Lienhart : documents rares, partitions musicales, lettres autographes, peintures, documents et autres trésors familiaux. Tout cela constitue la plus riche collection privée consacrée à Wagner hors de Bayreuth. Le musée est ouvert au public le samedi matin sur rendez-vous.
L'Associazione Richard Wagner di Venezia dirige le musée et le Centro Europeo di Studi e Richerche Richard Wagner (C.E.S.R.R.W.). Elle organise aussi des expositions, des conférences et des concerts, et publie des articles pour faire connaître la vie et les œuvres de Wagner.
Wagner et sa famille en 1881. De gauche à droite, en haut : Blandine von Bülow, Heinrich von Stein (précepteur de Siegfried), Cosima Wagner, Richard Wagner, Paul von Joukowsky (ami de la famille). En bas : Isolde, Daniela von Bülow, Eva, Siegfried
jeudi 2 mai 2013
Le temps des glycines
C'est le printemps à Venise et les glycines s'épanouissent aux quatre coins de la ville embaumant l'air d'un parfum enivrant.
mardi 30 avril 2013
Les hirondelles de Sant'Erasmo
Le printemps est de retour, du moins c'est ce que les hirondelles croisées à Sant'Erasmo semblent penser. Celles-ci nichent sous l'avant-toit de l'arrêt du vaporetto. Habituées à voir du monde elles n'étaient pas trop farouches et se laissaient suffisamment approcher pour me permettre de vous offrir ces belles photos.
Au vu de la nuée de moustiques qui nous ont accueillis à notre arrivée sur l'île et qui nous ont laissé de cuisant souvenirs, je ne me fais aucun soucis pour le ravitaillement de ces charmants oiseaux et de leur progéniture.
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faune,
Sant'Erasmo
lundi 11 mars 2013
Connaissez-vous le Belem ?
Le Belem est un navire qui a vécu pas moins de cinq vies, changé trois fois de nationalité pour finir par retrouver le tricolore de ses origine. Entre 1951 et 1979 il passa une période de son histoire à Venise, ville qu'il pourrait retrouver en 2014
Sur les traces de son passé, le trois-mâts français devrait revenir à Venise en 2014, 35 ans après son départ de la Cité des Doges. Le maire de la ville, Giorgio Orsini, s’est montré très enthousiaste à l’idée d’accueillir le grand voilier lors d’une rencontre le mois dernier avec le président de la fondation Belem. Il faut dire que le navire et Venise partagent une véritable histoire. Le Belem, construit à Nantes en 1896, fut en effet italien entre 1951 et 1979. Le comte Vittorio Cini l’avait racheté pour sa fondation dédiée aux orphelins de marins et pêcheurs (les marinaretti) installée sur l'île San Giorgio Maggiore, en face de la place Saint Marc. Rebaptisé Giorgio Cini et gréé en trois-mâts goélette, le voilier servait de navire école et a sillonné la Méditerranée pendant de nombreuses années, avant d'être jugé trop vieux et trop vétuste pour cette mission.
Retrouvé par un Français en 1979
Lors d’un séjour à Venise, un Français passionné de vieux gréements, le docteur Luc Gosse, visita le bateau amarré à San Giorgio Maggiore. C’est en parcourant le Giorgio Cini qu’il découvre sur le fronton de la dunette une petite peinture du trois-mâts surmontée du mot : "Belem". Grâce à l'appui de la Caisse d'Epargne, le voilier sera racheté en 1979 et rapatrié en France pour être restauré. Pour le gérer, le groupe bancaire a créé, en 1986, la Fondation Belem, qui propose depuis des stages de découverte à bord du navire, le long des côtes européennes.
Rembarquer les anciens marinaretti
Une fondation qui, aujourd’hui, aimerait faire retrouver Venise au Belem et, à cette occasion, organiser un grand évènement : "Nous avons imaginé le faire revenir au cœur de la Sérénissime, l'amarrer au pied du musée naval, organiser – pourquoi pas ! - une parade de gondoliers à la rame pour son entrée dans l'Arsenal, étoffer et réécrire, grâce aux archives, l'histoire de la période italienne du Belem et enfin programmer des stages de navigation au départ et à destination de Venise pour les anciens marinaretti rêvant d'embarquer à nouveau".
En attendant que ce projet voie le jour, le trois-mâts se refait actuellement une beauté à Saint-Nazaire, avant de reprendre la mer mi-mars, pour débuter sa saison de navigation.
Pour tout savoir sur l'histoire du Belem
Sujets :
histoire,
information,
marine
lundi 25 février 2013
L'EPFL va numériser les archives de Venise
Article de l'agence télégraphique suisse publié sur le site du journal 20 minutes
L'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et l'Université Cà Foscari de Venise ont paraphé samedi dans la Cité des Doges la création d'un centre de recherches commun sur les "humanités digitales".
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Patrick Aebischer a présenté samedi le programme commun de l'EPFL et de l'Université CA'Foscari de Venise (photo: EPFL) |
Baptisé «Joint Research Center for Digital Humanities and Future Cities in Venice», ce projet est hébergé dans le Telecom Italia Future Centre et bénéficiera des compétences et infrastructures de l'opérateur, ont indiqué les responsables devant la presse. Il se situe à l'interface de l'informatique et des sciences humaines.
L'accord a été signé par le recteur de l'Université Cà Foscari Carlo Carraro et le président de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) Patrick Aebischer. Celui-ci a estimé que les technologies actuelles sont à même de transformer la collaboration entre disciplines humaines et scientifiques.
Parmi les premiers projets qui seront développés figurent la digitalisation des archives, le développement de nouvelles modalités d'usage des contenus artistiques et culturels, la gouvernance des systèmes urbains, ou encore les «smart cities» du point de vue des biens artistiques et culturels.
L'EPFL dispose depuis l'été dernier en première Suisse d'un Laboratoire d'humanités digitales sous la direction du Pr Frédéric Kaplan. Il a pour mission d'appliquer le savoir-faire des sciences de l'information aux questions de sciences humaines et sociales. En 2013 et en 2014, d'autres chaires du même type devraient suivre à Berne et Lausanne.
Sur le même sujet voir également l'excellent article de Olivier Dessibourg sur le site du journal Le Temps
Sujets :
histoire,
information
lundi 18 février 2013
Connaissez-vous l'histoire du Spritz ?
Il y a celui qui lui donnent son nom officiel Spritz, celui qui utilise la version abrégée Spriz, celui qui le surnomme Spriss et celui qui le baptise amoureusement Sprissetto. Cette dernière version s'est entendue des myriades de fois dans les calli de Venise, dans la phrase généralement adressée à un ami : "N'demo bevar un sprissetto! Che tanto le parole da to mujer te le ciapi lo steso…" (Que l'on peut traduire par: "Allons boire un petit Spritz ! Tu te fera de toute façon admonester par ton épouse en réintégrant le domicile conjugal...").
Pour certains c'est un moment de détente après une journée de labeur. D'autres le considèrent comme un rituel (ceux qui ont une carrière d'étudiant universitaire savent bien ce que je veux dire). Il y a celui qui le voit comme un agréable moment de communion avec des amis et celui qui ne saurait en aucun cas y renoncer...
En somme, nous parlons de quelque chose faisant partie intégrante de la culture de la Vénétie. Mais connaissez-vous la vraie histoire du Spritz ? Pour retrouver ses probables origines il faut faire un saut en arrière dans le temps, jusque vers 1800, sous la domination de la Vénétie par les autrichiens. Les soldats, mais également les divers commerçants, les diplomates et les travailleurs de l'empire habsbourgeois, prirent rapidement l'habitude de fréquenter les petits bistrots disséminés dans les villages du Triveneto. Ils eurent par contre un léger problème. Eux qui étaient habitués aux vins de provenance autrichienne, légers et avec un faible degré d'alcool, ils se trouvèrent confrontés à la grande variété de vins plus riches et complexes de la Vénétie. De là l'habitude de demander aux aubergistes locaux de "gicler" (spritzen en allemand) un peu d'eau dans leurs verres de vin pour en réduire le taux d'alcool et les rendre plus légers. Le Spritz original était en fait rigoureusement composé de vin blanc ou rouge dilué avec de l'eau fraîche. D'ailleurs, du temps de nos grands-pères, on commandait un Spritz quand on voulait du vin avec de l'eau et un Spritz macchiato quand il fallait lui ajouter un peu de bitter.
Une première évolution du Spritz arriva début 1900, quand commencèrent à se répandre les siphons pour l'eau de seltz. Par définition, le seltz est une eau très gazéifiée qui accompagne parfaitement bien des cocktails. A la différence de l'eau gazeuse, où les bulles sont ajoutés lors de la mise en bouteille, l'anhydride carbonique est ajouté à l'eau de seltz au moment où elle est servie, au moyen d'une petite bouteille de gaz connectée au siphon. Grâce à l'eau de seltz, originaire de la localité allemande de Selters, il était possible de rendre gazeux même un Spritz à base de vins non mousseux. Cette évolution ouvrit le Spritz à une nouvelle catégorie de clientèle, comme les femmes de la haute société autrichienne, qui pouvaient dorénavant se permettre une boisson légère du point de vue alcool mais avec une touche de glamour dans sa préparation. C'est peut être ce qui fut à l'origine de l'évolution qui a fait du Spritz ce que nous connaissons aujourd'hui, une boisson existant sous un grand nombre de variétés, toutes semblables mais aucune pareille, liées étroitement au territoire et à ses ingrédients.
En effet, chaque région ou territoire a son propre Spritz: A Trieste e Udine on le sert encore liscio (sans adjonction de Bitter ou autre), en Vénétie il est exclusivement à base de Prosecco mélangé avec du Bitter Campari ou de l'Aperol, a Venise on le trouve également accompagné de Select, à Padoue on l'accompagne parfois avec du Cynar, dans le Trentin on le sert avec du Ferrari et dans le Haut Adige on le sert liscio selon la tradition autrichienne mais il prend le nom de Veneziano quand on y ajoute du Bitter ou autre chose.
En effet, chaque région ou territoire a son propre Spritz: A Trieste e Udine on le sert encore liscio (sans adjonction de Bitter ou autre), en Vénétie il est exclusivement à base de Prosecco mélangé avec du Bitter Campari ou de l'Aperol, a Venise on le trouve également accompagné de Select, à Padoue on l'accompagne parfois avec du Cynar, dans le Trentin on le sert avec du Ferrari et dans le Haut Adige on le sert liscio selon la tradition autrichienne mais il prend le nom de Veneziano quand on y ajoute du Bitter ou autre chose.
Mais quelle est donc la recette du vrai Spritz ? Une excellente question qui en réalité n'a pas de réponse proprement dite... Cela parce que s'il est vrai que à la base du Spritz on trouve environ 40% de vin blanc ou de Prosecco et environ 30% d'eau gazeuse, les 30% restants des ingrédients dépendent de la recette secrète que chaque barman garde jalousement, ne la transmettant de génération en génération, avec comme seule constante, la coloration rouge. Tout le monde sait bien qu'il ne boira jamais un Spritz identique dans deux estaminets différents. Et chacun sait où trouver le meilleur Spritz, car correspondant à ses goûts personnels.
Pour terminer, une petite curiosité historique...
Si, comme je vous l'ai racconté l'origine du mot Spritz est autrichienne, mais l'habitude mélanger un peu d'eau au vin pour rendre la boisson plus légère et estivale était répandue bien avant l'arrivée des autrichiens en Vénétie.
A ce sujet, il se raconte une histoire très intéressante en rapport avec l'Arsenale de Venise...
Sujets :
gastronomie,
histoire
mardi 27 novembre 2012
Venise à la télévision du 3 au 7 décembre 2012
Les amateurs de Venise se réjouissent toujours de revoir Venise à la télévision. Même lors de rediffusions, même lors d’émissions sur des sujets rebattus, voir et revoir Venise reste toujours un plaisir.
Mais là, les amateurs vont exulter. Voilà que France 5 nous gratifie d’une série d’émissions passionnantes et aux sujets originaux : Venise 24/24.
Dans ces reportages, nous découvrons les conditions particulières du travail des Urgences à Venise. L’organisation de la sécurité durant le Carnaval de Venise. Les mesures prises lors de la visite du Pape. Un reportage sur la Biennale et ses à-côtés. La surveillance de l’évènement aquatique : la Vogalonga.
Une série de documentaires sur les conditions très particulières qu’impose cette ville où les déplacements ne se font qu’en bateau ou à pied et où les touristes sont si nombreux qu’ils peuvent parfois compliquer le travail des vénitiens.
Des émissions à ne pas rater !
Venise 24/24, toute la semaine du 3 au 7 décembre 2012, à 15h10Sur France5.
Sujets :
documentaire,
télévision
mercredi 10 octobre 2012
Campo Bandiera e Moro
La place est nommée ainsi en souvenir des frères Attilio (Venise 1810) et Emilio Bandiera (Venise 1819) ainsi que Domenico Moro (Venise 1822), trois patriotes italiens.
Attilio Bandiera
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Emilio Bandiera |
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Domenico Moro
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Les frères Bandiera, tous deux officiers de la marine autrichienne, adhèrent aux idées de Giuseppe Mazzini et fondent une société secrète, l'Esperia. Ils font de la propagande auprès des officiers et des hommes de troupe de la marine autrichienne, dont fait partie Domenico Moro.
Suite à une trahison, ces trois hommes ainsi que six autres insurgés passent en cour martiale et sont condamnés à mort. Ils seront fusillés le 25 juillet 1844 dans le Vallone di Rovito, province de Cosenza.
Les corps des frères Bandiera et de Domenico Moro sont rapatriés à Venise le 18 juin 1867. Les dépouilles sont enterrées à San Giovanni e Paolo.


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